Hier soir 21 :00 (heure de Paris) : Après une intense journée de cours, je me décide à m’installer calmement devant un replay des anges de la téléréalité. Vous allez me dire, comment puis-je briller en regardant l’incandescence de la télévision française ? J’y vient.
21 :10 : Après m’être remis en question à plusieurs reprises en me demandant si Einstein regardait des téléréalités, je reçois un message de Camille. Ah, Camille, ma belle Camille. Depuis trois mois maintenant, j’essayais tout doucement de sortir de la fameuse Friendzone. Je vous la fait courte : Après deux ans de relation, cette fameuse Camille venait de mettre un terme a sa relation. Le ton de son message, mi défaitiste mi allumeur (ah ces fameux trois petits points…) me laissait m’imaginer enfin une ouverture. Ayant de très mauvaises relations avec mon banquier, je lui propose de venir manger à la maison. Malheureusement, à la question « Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » elle répondit : « Des pancakes, avec de la chantilly et des Fraises des bois ». Je me suis alors demandé « comment une personne normalement constituée peut avoir une idée si précise de ses envies ? ».
21.15 : Après l’euphorie d’enfin atteindre mon objectif défini il y a trois mois sur ma feuille de route affichée dans le salon (quoi, vous ne faites pas ça vous ?), Une question me tarauda. Comment faire des pancakes, qui plus est en moins de 25 minutes, et avec un talent de cuisinier comparable à celui de Melenchon en Financial Trading ? Impossible. Ma seule et unique solution, la pancakerie. Et oui, le voilà le placement de produit !
21 :20 : Après une petite douche de parfum, je cours jusqu’à la Pancakerie la plus proche. Le serveur, un fameux Kevin (oui un serveur s’appelle Kevin, premier point noir de mon histoire) me reçoit en essayant de m’expliquer le concept du restaurant : « alors tu vois le but de ce restaurant c’est vraiment de créer un espace dans lequel tout le monde peut se sentir chez lui, autant pour brainstormer que pour un brunch familial tu vois, sans créer quelque chose de trop mainstream et… » Je coupe alors son explication pour lui expliquer ma situation personnelle.
Après un hochement de tête digne d’un docteur en psychologie, il m’annonce que « ouais, on peut te faire des pancakes tailored en fonction de tes needs man, va juste voir ma collègue juste là pour ton order, et check notre site pour nous donner un feedback sur ta customer experience ! ».
21 :21 (bah quoi ?) : Après une description digne d’une œuvre d’Archimboldo, je repars avec mes deux pancakes sous le bras. L’excitation se fait de plus en plus ressentir. Sur le chemin du retour, j’en viens même à ignorer le « Salut chef » de mon artisan kebabier favori.
21 :25 : Juste le temps de mettre les Pancakes dans une poile froide pour la forme, mettre les sacs en carton de la Pancakerie (car à la pancakerie, nous respectons la nature, et si vous revenez avec un sac usagé, profitez d’une sauce supplémentaire gratuite !) et ma belle, mon unique raison de vivre arriva.
21 :26 : Après une bise quelque peu quelconque, je lui amenai sur un plateau mon œuvre. Avec un grand sourire dont seule elle a le secret, elle s’exclama : « Oh t’es trop chou, tu es vraiment un ami en or !! »
Voilà, grâce à la pancakerie, j’ai pu briller en société. Alors certes, je n’ai pas conclu ce soir-là, mais si vous voulez tout savoir…
Ce fameux Pancake m’a permis de rencontrer la femme de ma vie, Jessica, serveuse à la Pancakerie ce soir-là. Jessica, nos deux chats et moi-même vous remercie.
Ah d’ailleurs, Cet article m’a permis de gagner un brunch chez la pancakerie. Et en plus, à chaque partage de cet article, je gagne un Richard Virenque, donc n’hésitez surtout pas à faire passer pour me permettre de continuer de briller en société !